Les effets indésirables des médicaments qui arrivent sur le marché sont souvent mal connus. C'est notamment la conséquence d'une évaluation visant avant tout à démontrer une efficacité éventuelle, et menée généralement sur un faible nombre de patients très sélectionnés. Il est par conséquent prudent de considérer qu'un médicament récent expose, a priori, au moins aux effets indésirables des médicaments du même groupe pharmacologique. Ce n'est pas une démarche pessimiste, mais un raisonnement pour "d'abord ne pas nuire", qui tient compte des connaissances accumulées avec des médicaments plus anciens. Ainsi, l'obinutuzumab (Gazyvaro°, un anticorps monoclonal anti-CD20) expose, a priori, au moins aux effets indésirables du rituximab (Mabthera° ou autre), un autre anticorps monoclonal anti-CD20 avec lequel le recul d'utilisation est plus long (lire aussi "obinutuzumab (Gazyvaro°) et lymphome folliculaire en première ligne"). Et ce, jusqu'à preuve du contraire
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