Chez la plupart des patients en situation d'obésité, perdre du poids réduit le risque de complications telles que l'hypertension artérielle, le diabète de type 2, les troubles respiratoires ou l'arthrose des genoux. La chirurgie digestive de l'obésité, alias chirurgie bariatrique, semble associée à une plus longue durée de vie des patients en situation d'obésité sévère (indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 kg/m2) ou massive (IMC supérieur à 40 kg/m2), particulièrement quand ils sont aussi atteints d'un diabète de type 2. Cette chirurgie expose à court terme à des complications potentiellement graves : plaies viscérales, perforations digestives, infections, accidents thromboemboliques. La mortalité dans les 90 jours qui suivent une telle intervention est d'environ 1 pour 1 000 patients. Cette chirurgie a aussi des répercussions sur le mode d'alimentation et expose à des complications tardives (lire l'encadré "Complications à long terme de la chirurgie bariatrique, en bref") (1,2). Sa balance bénéfices-risques est néanmoins favorable pour certains patients en situation d'obésité massive ou sévère avec des complications de l'obésité (1)