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Après une chirurgie bariatrique

Chez la plupart des patients en situation d'obésité, perdre du poids réduit le risque de complications telles que l'hypertension artérielle, le diabète de type 2, les troubles respiratoires ou l'arthrose des genoux. La chirurgie digestive de l'obésité, alias chirurgie bariatrique, semble associée à une plus longue durée de vie des patients en situation d'obésité sévère (indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 kg/m2) ou massive (IMC supérieur à 40 kg/m2), particulièrement quand ils sont aussi atteints d'un diabète de type 2. Cette chirurgie expose à court terme à des complications potentiellement graves : plaies viscérales, perforations digestives, infections, accidents thromboemboliques. La mortalité dans les 90 jours qui suivent une telle intervention est d'environ 1 pour 1 000 patients. Cette chirurgie a aussi des répercussions sur le mode d'alimentation et expose à des complications tardives (lire l'encadré "Complications à long terme de la chirurgie bariatrique, en bref") (1,2). Sa balance bénéfices-risques est néanmoins favorable pour certains patients en situation d'obésité massive ou sévère avec des complications de l'obésité (1)

Différence minimale cliniquement pertinente

Dans quelle mesure vais-je moins souffrir, ou être moins handicapé, ou moins gêné par la maladie avec ce traitement ? Ces questions sont celles formulées plus ou moins explicitement par les patients (1). Pour apporter une réponse à ce type de questions, les investigateurs qui conçoivent un essai clinique utilisent fréquemment des scores ou des échelles numériques pour quantifier l'intensité des symptômes, les conséquences fonctionnelles ou d'autres aspects de la qualité de vie. Quand on lit le compte rendu d'un tel essai, il est utile de se demander quelle est la pertinence pour les patients d'une variation mesurée à l'aide de ces scores (2à4)

Endocardite infectieuse et actes buccodentaires invasifs

Les endocardites infectieuses sont des affections rares mais graves, voire mortelles. Certains patients sont à risque élevé d'endocardite infectieuse, notamment ceux porteurs de prothèse valvulaire, ceux atteints d'une cardiomyopathie congénitale cyanogène non opérée ou ayant un antécédent d'endocardite (1)

Lombalgie aiguë chez un adulte

Une lombalgie (douleur dans le bas du dos) est dite aiguë (alias “lumbago”) quand elle dure moins d’un mois

Activité physique

Pratiquer une activité physique, d'au moins 2 heures et demie par semaine (ou 3 heures de marche), diminue la mortalité et le risque de survenue d'un premier événement cardiovasculaire (1). Au-delà du bénéfice cardiovasculaire, quel est l'effet de l'activité physique sur le vieillissement en bonne santé ? Les résultats d'une étude de cohorte apportent quelques éléments de réponse (2)

Évacuation d'un hématome sous-unguéal douloureux

Un hématome sous-unguéal est une accumulation de sang entre le lit unguéal et la tablette unguéale, provoquée en général par un traumatisme. Il se manifeste par une modification de couleur de l’ongle, qui devient bleu-noir ; et par une douleur pulsatile souvent intense quand le volume de l'hématome est tel qu'il exerce une pression sur le lit unguéal