search
Abonnez-vous
Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2026

Pour la quatorzième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patientes et aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (dans de rares cas, seulement une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Principales évolutions en 2025 du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins pour mieux soigner. Voici les principales évolutions entre le bilan 2025 et le bilan 2026

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2025

Pour la treizième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Principales évolutions en 2024 du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins pour mieux soigner. Voici les principales évolutions entre le bilan 2024 et le bilan 2025

En bref. STERIBOX+°

STERIBOX+°, trousses de prévention pour usagers de drogues injectables : s'ajoutent aux trousses Kit Exper'° en officine Mi-2024, en France, deux gammes de trousses contenant du matériel d'injection à usage unique pour usagers de drogues injectables sont commercialisées dans les officines. Leur prix, de 1 € maximum la boîte, résulte d'un soutien financier des autorités de santé. Il s'agit des trousses Kit Exper'° et, depuis début 2024, des trousses Steribox+°. Globalement, la présentation et le contenu de ces deux trousses sont similaires (1,2). La trousse Steribox+° 1 ml contient le matériel nécessaire pour deux injections (dont deux seringues de 1 ml), et Steribox+° 2 ml le matériel pour une seule injection (dont une seringue de 2,5 ml). En plus d'une notice, des seringues et aiguilles, les trousses Steribox+° contiennent : une ou deux monodoses en plastique de 5 ml d'eau pour préparation injectable (PPI), des lingettes imprégnées d'une solution alcoolique de chlorhexidine, un ou deux sets stériles Maximix+ Duo° contenant chacun une cupule Maxicup° de 5 ml pour la préparation du produit injectable, un filtre coton, un filtre Sterifilt+° à membrane de porosité 0,22 micron et un tampon sec pour comprimer le point d'injection après l'injection. Des trousses identiques à Steribox+° sont par ailleurs disponibles gratuitement sous le nom Kit+° 1 ml et 2 ml notamment auprès des établissements médicosociaux spécialisés en addictologie (Csapa et Caarud)

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2024

Pour la douzième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Principales évolutions en 2023 autour du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins pour mieux soigner

Médicaments à écarter : une analyse en Australie

Les hospitalisations liées aux effets indésirables de médicaments ont presque doublé entre 2001 et 2014 dans l'État australien des Nouvelles-Galles du Sud, et elles ont été estimées à 250 000 en 2019 pour l'ensemble de l'Australie. Face à ces constats, et alors que la sécurité des médicaments est devenue une priorité nationale dans ce pays, deux chercheuses universitaires ont analysé le marché des médicaments autorisés en Australie en 2019, à l'aune du bilan des médicaments à écarter des soins publié chaque année par Prescrire (1)

Gammes ombrelles : développement de gammes comportant des produits imitant des médicaments

Une gamme dite ombrelle regroupe, sous une même marque, divers produits de compositions différentes (1). Les boîtes des produits qui forment une gamme ombrelle se ressemblent, avec un nom de marque fortement valorisé au détriment d'autres mentions plus informatives. Ceci expose à une méconnaissance de la composition du produit, à des confusions entre deux produits d'une même gamme et à la prise d'une ou plusieurs substances par erreur, avec risques de surdoses (2). En 2018, face à ce constat, l'Agence française du médicament (ANSM) a recommandé l'arrêt des gammes ombrelles. Et en 2019, le Conseil d'État a confirmé l'intérêt de cette recommandation, déboutant le syndicat des firmes qui l'avait contestée (3,4). La recommandation de l'ANSM n'étant de fait ni obligatoire, ni rétroactive, l'arrêt de commercialisation des gammes ombrelles dépend de la volonté des firmes concernées. En 2023, même si certaines gammes ont été fortement réduites, par exemple la gamme Vicks°, force est de constater que les gammes ombrelles restent nombreuses sur le marché. Nous en présentons quelques exemples

Kit Exper'° : trousses de prévention pour usagers de drogues injectables

Début 2023, les Kit Exper'° remplacent les Stéribox 2°. Chez les usagers de drogues injectables, la mise à disposition de matériel d'injection stérile et adapté contribue à éviter le partage du matériel et à réduire les risques de transmission notamment du HIV ou des virus des hépatites B ou C. En France, des trousses de prévention sont disponibles depuis les années 1990. Les firmes responsables de leur mise sur marché, lorsqu'elles respectent le cahier des charges national, bénéficient d'une aide financière des autorités de santé françaises en contrepartie d'une vente « à prix modique ». En 2021, ce cahier des charges a été modifié (1à3)

Ophtakit° : un "assemblage" trompeur médicament + dispositifs médicaux, à but lucratif

 Le collyre antiseptique Vitabact° (picloxydine), une spécialité pharmaceutique, et le lavage oculaire Theawash°, un dispositif médical, vendus jusqu'alors séparément, ont aussi été réunis dans une boîte sous le nom d'Ophtakit° : il s'agit d'un nouveau type de produit issu d'une interprétation discutable du règlement sur les dispositifs médicaux, servant ici une logique purement commerciale.

Ophtakit° : un "assemblage" trompeur médicament + dispositifs médicaux, à but lucratif

Fin 2022, un produit dénommé Ophtakit° a été commercialisé en France avec, sur sa boîte, les mentions « œil rouge » et « 1re intention de la prise en charge de certaines infections superficielles de l'œil ». Nous l'avons acheté via le site internet d'une pharmacie d'officine. Début 2023, nous avons aussi constaté qu'il était en vente sur le site d'une parapharmacie (1)

Principales évolutions en 2022 autour du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, pour mieux soigner, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins. À la suite de cette analyse, certains médicaments sont ajoutés. D'autres sont parfois retirés, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit le temps d'un réexamen par Prescrire de leur balance bénéfices-risques, susceptible d'être modifiée par de nouvelles données. Voici les principales évolutions entre le bilan 2022 et le bilan 2023

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2023

Pour la onzième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter de leur faire courir des risques disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2022

Pour la dixième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Principales évolutions en 2021 autour du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins. À la suite de cette analyse, certains médicaments sont ajoutés, d'autres sont retirés, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit le temps d'un réexamen par Prescrire de leur balance bénéfices-risques, susceptible d'être modifiée par de nouvelles données en cours d'analyse. Voici les principales évolutions entre le bilan 2021 et le bilan 2022

Déprescription raisonnée

Réduire ou arrêter l'utilisation de médicaments inutiles, voire délétères, vise à "ne pas nuire". Ce n'est pas une préoccupation nouvelle, comme l'atteste cette citation de Philippe Pinel, médecin aliéniste au 18e siècle : « (…) dans la manie, comme dans beaucoup d'autres maladies, s'il y a un art de bien administrer le médicament, il y a un art encore plus grand de savoir quelquefois s'en passer ». Ces dernières années, les termes "déprescrire" et "déprescription" sont devenus de plus en plus utilisés. Mais déprescrire n'est pas simple

Dispositifs médicaux d'automédication : les avantages pour les industriels, des incertitudes pour les patients

Troisième partie. Nouveau règlement en 2021 : agences des produits de santé plus impliquées, évaluations peut-être renforcées

Dispositifs médicaux d'automédication : les avantages pour les industriels, des incertitudes pour les patients

Deuxième partie. Un marché peu contrôlé avant et après commercialisation

Retrouver Palmarès et Bilans annuels dans l'Application Prescrire
Principales évolutions en 2020 autour du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins. Suite à cette analyse, certains médicaments sont ajoutés, d'autres sont retirés, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit le temps d'un réexamen de leur balance bénéfices-risques par Prescrire, susceptible d'être modifiée par de nouvelles données. Voici les principales évolutions entre le bilan 2020 et le bilan 2021

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2021

Pour la neuvième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense des cas documentés de médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne (sauf rares exceptions précisées en note)

Principales évolutions autour du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins. Suite à cette analyse, certains médicaments sont ajoutés, d'autres sont retirés de ce bilan, soit le temps d'un réexamen de leur balance bénéfices-risques, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit parce que de nouvelles données modifient leur balance bénéfices-risques. Voici les principales évolutions entre le bilan 2019 et le bilan 2020

Protéger les patients

Prescrire publie pour la huitième fois son bilan des médicaments à écarter (lire aussi "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2020"). Ce nouveau bilan montre que de nombreux médicaments restent autorisés durant des années malgré une balance bénéfices-risques défavorable. Et ce n'est que la pointe émergée de l'iceberg. Pour nombre de nouveaux médicaments qui ne figurent pas dans ce bilan, l'autorisation de mise sur le marché (AMM) reste peu justifiée du fait d'une évaluation initiale insuffisante

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2020

Pour la huitième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense des cas documentés de médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2019

Pour la septième année consécutive, Prescrire publie un bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner" (1,2). Ce bilan recense des cas documentés de médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Principales évolutions 2019 du bilan des médicaments à écarter

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins. Suite à cette analyse, certains médicaments sont ajoutés, la présence d'autres médicaments est suspendue le temps d'un réexamen de leur balance bénéfices-risques, d'autres sont retirés de ce bilan, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit parce que notre analyse de nouvelles données modifie leur balance bénéfices-risques

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2018

Pour la sixième année consécutive, Prescrire publie un bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner" (1,2). Ce bilan recense des cas documentés de médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (parfois une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne

Choisir d'écarter

Soigner est souvent assimilé à un devoir d'intervention supplémentaire, à un traitement ou un soin appliqué au patient. Écarter une intervention, écarter un médicament, "déprescrire", est ressenti comme l'inverse du soin. Pourtant, écarter une intervention plus nocive que bénéfique est une réelle démarche de soin, une action allant dans l'intérêt des patients

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2017

Pour la cinquième année consécutive, Prescrire publie un bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner" (1,2). Ce bilan recense des cas flagrants de médicaments plus dangereux qu'utiles, à écarter des soins. L'objectif est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts

Actualisations 2017 dans le bilan des médicaments à écarter

Durant l'année 2016, un seul médicament qui figurait dans le bilan des médicaments que Prescrire conseille d'écarter a cessé d'être commercialisé : la pégloticase (Krystexxa°), une uricase recombinée, dans la goutte sévère, pour laquelle la firme a demandé le retrait de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne (n° 398 p. 903)