Myocardites liées à un vaccin covid-19 à ARN messager (suite)

Plusieurs vaccins covid-19 à ARN messager ont été autorisés successivement dans l'Union européenne depuis le début de la pandémie, à commencer par le tozinaméran (Comirnaty°) et l'élasoméran (Spikevax°). Ces vaccins exposent à des myocardites, avec une fréquence estimée inférieure à 1 pour 10 000 avec le tozinaméran et entre 1 et 2 pour 10 000 avec l'élasoméran (1,2). Ces myocardites touchent surtout des adolescents et des hommes âgés de moins de 30 ans, une population en général moins à risque de formes graves de covid-19. Selon les données qui étaient disponibles mi-2022, les myocardites surviennent le plus souvent dans les 3 à 14 jours après la deuxième injection vaccinale, puis régressent en 2 à 4 semaines dans la moitié des cas (1à4).

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