En 2024, l'Agence française du médicament (ANSM) a fait état d'une observation d'apparition de troubles psychiques liés à des atropiniques inhalés chez un patient octogénaire. Pour une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) jusque-là non traitée, un traitement inhalé comprenant de l'uméclidinium (Anoro Ellipta°) a été instauré. Huit jours plus tard, alors que le patient n'avait pas d'antécédent de trouble psychique, sont apparus brusquement un comportement agressif et des idées suicidaires. Les troubles ont régressé en 2 jours après l'arrêt de l'uméclidinium. Le remplacement par un autre atropinique inhalé, le tiotropium (Spiriva Respimat°), a été suivi d'une réapparition des symptômes (1)
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