Courant en automédication, l'emploi d'huiles essentielles banalise, entre autres, une pratique ancienne d'administration par voie respiratoire, bien différente de la nébulisation (1,2). Des vapeurs le plus souvent à visée antiseptique sont obtenues par dissolution ou par dispersion de substances volatiles dans l'eau très chaude. L'usage d'un inhalateur vise à faciliter l'administration par les voies respiratoires et à éviter le contact des vapeurs avec les yeux ; à défaut, un bol peut servir de récipient. Par son mode opératoire, l'inhalation de vapeur humide expose à des brûlures, le plus souvent accidentelles par ébouillantage ou parfois en raison de manipulations inadaptées
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