Le sort de la pseudoéphédrine entre les mains de l'Agence européenne du médicamentEn février 2023, l'Agence européenne du médicament (EMA) a annoncé avoir débuté une réévaluation de la balance bénéfices-risques des médicaments contenant de la pseudoéphédrine, un sympathomimétique vasoconstricteur, utilisés par voie orale dans le rhume. Cette réévaluation a été demandée par l'Agence française du médicament (ANSM) en raison d'effets indésirables graves en lien avec les effets vasoconstricteurs de la pseudoéphédrine. Pour justifier sa demande, l'ANSM a mis en avant des « nouvelles données », notamment des encéphalopathies postérieures réversibles et des vasoconstrictions cérébrales réversibles imputées à la pseudoéphédrine. Leurs manifestations cliniques ont été des céphalées, des convulsions et des accidents vasculaires cérébraux. Certains cas ont concerné des patients sans facteur de risque. L'avis du Comité de pharmacovigilance (PRAC) de l'EMA qui effectue cette réévaluation est annoncé, au mieux, pour mai 2023 (1).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 16€ par mois Abonnez-vous
Effets indésirablesDécongestionnants rhinopharyngés et accidents cardiovasculaires : l'ANSM informe, sans retirer du marché