Les érythrodysesthésies palmoplantaires, ou syndromes mains-pieds, sont des effets indésirables cutanés causés par des antitumoraux cytotoxiques tels que la cytarabine, la doxorubicine, la capécitabine, le fluorouracil, le cyclophosphamide, la vinorelbine, le docétaxel, etc. (1à3). Elles se manifestent par des dysesthésies ou des paresthésies au niveau des paumes des mains et des plantes des pieds qui évoluent en quelques jours vers des douleurs et sensations de brûlures avec des érythèmes symétriques, un œdème, des bulles, des ulcérations et des nécroses de la peau (1). Elles affectent la qualité de vie des patients. Leur fréquence et leur gravité dépendent de la dose et de l'intervalle entre les doses. Ces réactions sont d'autant plus fréquentes et graves que les doses cumulées sont importantes (2à4)
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