Une équipe néerlandaise a recherché par suivi prospectif d'une cohorte les effets de médicaments exposant à des érythrodysesthésies palmoplantaires (alias syndrome main-pied) sur les empreintes digitales. Les patients inclus allaient recevoir une chimiothérapie à base de capécitabine (Xeloda° ou autre), un précurseur du fluorouracil, ou d'un inhibiteur de tyrosine kinases avec un effet anti-VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire). Ils étaient traités surtout pour un cancer colorectal ou hépatique (1). 112 patients ont eu un enregistrement de leurs empreintes digitales avant et pendant le traitement. 66 patients ont reçu de la capécitabine, 30 patients du sorafénib (Nexavar°), 10 patients du pazopanib (Votrient°), 6 du sunitinib (Sutent°)
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