En France, il a fallu un scandale sanitaire relayé médiatiquement pour que soit largement reconnu le risque thromboembolique accru des pilules dites de 3e ou 4e génération. Ce scandale a été suivi d'une remise en question plus large de la pilule par les femmes, et d'une baisse sensible du recours à cette contraception (1à3). D'après Alexandra Roux, le retard de plusieurs décennies de la France dans cette prise de conscience est notamment le résultat de son « pilulocentrisme ». Dans son ouvrage "Pilule : défaire l'évidence", la sociologue analyse comment la pilule est devenue centrale dans les pratiques contraceptives (1)
Accéder au sommaire du numéro :