Insuline icodec (AWIQLI°) et diabète de type 1 ou de type 2

Chez les patients atteints d'un diabète de type 1, une insulinothérapie dite intensive est le traitement de référence (1). Sans pompe à insuline, l'insulinothérapie intensive associe le plus souvent une injection quotidienne d'une insuline d'action prolongée avec une injection d'un analogue d'action rapide de l'insuline à chaque repas (2). Diverses insulines d'action prolongée en injections quotidiennes sont commercialisées dans l'Union européenne, dont des analogues de l'insuline tels que l'insuline dégludec ou l'insuline glargine (3).

Chez les patients atteints d'un diabète de type 2, des modifications diététiques et une activité physique sont à proposer en premier. Quand ces mesures sont insuffisantes pour diminuer la glycémie, le médicament hypoglycémiant de premier choix est la metformine. En cas d'effet insuffisant, ajouter de l'insuline est une option à certaines conditions : quand le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c) est très élevé, que le risque d'hypoglycémies graves paraît faible et qu'éviter une prise de poids n'est pas un objectif prioritaire (4).

Quelle nouveauté ?

Une insuline d'action prolongée, en injections hebdomadaires

L'insuline icodec est un analogue d'action prolongée de l'insuline humaine, conçu pour des injections sous-cutanées hebdomadaires (5). Elle diffère de l'insuline humaine par quelques acides aminés et un acide gras lié à une des chaînes de l'insuline. Elle a été autorisée dans l'Union européenne dans le diabète de type 1 ou de type 2 chez les adultes (6). L'insuline icodec apporte-t-elle un progrès par rapport aux insulines d'action prolongée déjà disponibles ?

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