Chez les patientes atteintes d'un cancer de l'endomètre à un stade avancé (c'est-à-dire qui s'étend au-delà de l'endomètre, avec ou sans atteinte ganglionnaire régionale), le traitement de 1re ligne repose généralement sur la chirurgie, la radiothérapie et une chimiothérapie à base d'un sel de platine. En cas de maladie réfractaire ou de rechute, quand une chimiothérapie est envisagée, une option est l'association lenvatinib (un inhibiteur de diverses tyrosine kinases dont celles liées aux récepteurs du VEGF) + pembrolizumab (un immunostimulant anti-PCD-1). Dans un essai randomisé versus un cytotoxique en monothérapie, cette association a allongé la durée médiane de survie de 7 mois au prix d'un surcroît d'arrêts de traitement en raison d'effets indésirables (rapportés chez 33 % des patientes versus 8 %) (1,2)
Accéder au sommaire du numéro :