Chez les enfants atteints d'un asthme sévère, quand un corticoïde inhalé à forte dose a une efficacité insuffisante, une corticothérapie orale à la dose minimale efficace et sur la période la plus courte possible est un premier choix, malgré ses nombreux effets indésirables tels que des retards de croissance (1,2). Chez ces enfants, l'omalizumab (un anticorps monoclonal anti-IgE) et le mépolizumab (un anticorps monoclonal anti-interleukine-5) ont une efficacité clinique incertaine (1,3à5). Ils exposent à des infections et à des réactions allergiques, et peut-être, à long terme, à des troubles cardiovasculaires et à des cancers. D'où une balance bénéfices-risques le plus souvent défavorable chez ces patients (1,3,4)
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