Upadacitinib (RINVOQ°) et eczéma atopique

Quand l'eczéma atopique (alias dermatite atopique) reste très gênant malgré l'application soigneuse d'un émollient ou d'un dermocorticoïde de niveau d'activité adapté, un immunodépresseur par voie systémique est une option. La ciclosporine est souvent un premier choix, malgré ses limites et ses effets indésirables : insuffisances rénales, hypertensions artérielles, troubles neurologiques (tremblements, ataxies, confusions, convulsions), etc. (1,2). Le méthotrexate est parfois utilisé dans cette situation, malgré une faible évaluation. En cas d'efficacité insuffisante ou d'effets indésirables trop gênants de la ciclosporine, le dupilumab, un immunodépresseur anti-récepteurs des interleukines 4 et 13, administré par voie sous-cutanée, est un recours (1,2). Le baricitinib, un immunodépresseur inhibiteur de Janus kinases, n'a pas apporté de progrès dans cette situation clinique, tout comme l'abrocitinib autorisé plus récemment (lire aussi "abrocitinib (Cibinqo°) et eczéma atopique") (3).

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