Les infections invasives à méningocoques sont rares, mais graves, souvent mortelles ou à l'origine de séquelles, notamment neurologiques, visuelles et auditives (1,2). En France, parmi les 459 cas déclarés en 2019, 52 % étaient dus à un méningocoque du sérogroupe B, 20 % à un sérogroupe W, 12 % à un sérogroupe C et 12 % à un sérogroupe Y. Le sérogroupe A est rare en France. Les sérogroupes A, C, W, Y sont endémiques dans certaines régions du monde, notamment dans les pays du Sahel (du Sénégal à l'Éthiopie). Ces infections touchent toutes les tranches d'âge, avec une répartition variable des sérogroupes selon l'âge des personnes (2,3)
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