Chez les patients atteints d'un myélome multiple, quand une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques n'est pas réalisable, l'association lénalidomide (un immunodépresseur) + dexaméthasone (un corticoïde) est un protocole de choix en 1re ligne (1). Ajouter à ce protocole du bortézomib (un inhibiteur du protéasome 26S) ou du daratumumab (un anticorps anti-CD38) réduit la mortalité à 5 à 7 ans d'environ 10 % en valeur absolue, au prix d'un surcroît d'effets indésirables graves. Les profils d'effets indésirables de ces deux antitumoraux sont un peu différents (lire l'encadré "Daratumumab + lénalidomide + dexaméthasone en 1re ligne dans certains myélomes multiples") (1)
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