Chez les patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules métastasé et qui n'ont pas encore reçu de traitement à ce stade du cancer, le choix du traitement dépend notamment de la proportion de cellules tumorales qui expriment la protéine PCD-L1 (pour programmed cell death ligand 1 en anglais), qui se lie au récepteur PCD-1. Quand cette proportion est inférieure à 50 %, dans deux essais comparatifs, l'ajout du pembrolizumab (Keytruda° ; un immunostimulant anti-PCD-1, rangé parmi les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire) à une chimiothérapie à base d'un sel de platine a allongé de 5 mois à 11 mois la durée médiane de survie par rapport à une chimiothérapie à base d'un sel de platine seule, avec un surcroît d'effets indésirables immunologiques. Quand la proportion est supérieure à 50 %, le pembrolizumab seul est plus efficace qu'une chimiothérapie à base d'un sel de platine, avec un allongement de la durée médiane de survie d'environ 1 an dans deux essais comparatifs, sans surcroît d'effets indésirables graves (1)
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