Chez les patients atteints d'un cancer des voies aérodigestives (alias cancer de la tête et du cou) métastasé ou qui récidive, quand une chimiothérapie est envisagée, l'association d'un sel de platine avec le fluorouracil est souvent proposée. Ajouter le cétuximab (un anticorps dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique) à une telle chimiothérapie a une balance bénéfices-risques incertaine : cet ajout a allongé la durée médiane de survie d'environ 3 mois dans un essai, mais pas dans un autre versus cisplatine seul, alors que le cétuximab expose à un surcroît d'effets indésirables, notamment infectieux et cutanés (1,2)
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