Un recours éventuel, quand aucun traitement optimisé n'est efficaceChez les patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (HIV), les antirétroviraux disponibles mi-2020 agissent sur le virus soit une fois qu'il est entré dans les lymphocytes T CD4+ (les cellules hôtes), soit en l'empêchant d'entrer dans ces cellules (lire l'encadré "Groupes pharmacologiques des principaux antirétroviraux au 14 mai 2020") (1à3). L'association de ces antirétroviraux permet le plus souvent de contrôler la réplication virale. Mais le virus est parfois résistant aux différentes multithérapies, et les options sont alors très limitées (2). En Europe, environ 1 % des patients infectés par le HIV et ayant déjà reçu au moins un traitement antirétroviral, sont en situation de multiples résistances aux antirétroviraux (2)
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