Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate non métastasé, quand la concentration sanguine de PSA (antigène prostatique spécifique) augmente malgré une testostéronémie faible obtenue par une dépression androgénique, le cancer est dit résistant à la castration. Le risque de développement de métastases est alors augmenté, particulièrement lorsque la concentration sanguine de PSA double sur une période inférieure ou égale à 10 mois (1). Chez les patients ayant un risque élevé de développer des métastases, l'apalutamide (un antiandrogène non stéroïdien autorisé depuis 2019 dans l'Union européenne) en ajout à une dépression androgénique, a retardé d'environ 2 ans l'apparition de métastases dans un essai versus placebo chez 1 207 patients, sans effet démontré sur la survie (lire aussi "apalutamide (Erleada°) et cancer de la prostate non métastasé")
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