En prévention des nausées et vomissements chez les patients qui reçoivent une chimiothérapie anticancéreuse hautement ou moyennement émétisante, le traitement de premier choix est l'association d'un antagoniste des récepteurs 5HT3 de la sérotonine (alias sétron) avec un corticoïde. En cas de chimiothérapie hautement émétisante, ajouter l'aprépitant, un antagoniste des récepteurs NK1 de la substance P (alias anti-NK1) évite les vomissements aigus (survenant dans les 24 heures suivant la chimiothérapie) chez environ 1 patient supplémentaire sur 10, et les vomissements retardés (survenant plus de 24 heures après la chimiothérapie) chez 1 patient supplémentaire sur 4. L'ajout d'aprépitant n'est à envisager que lors de certaines chimiothérapies moyennement à hautement émétisantes (1,2)
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