Ételcalcétide (PARSABIV°) et hyperparathyroïdie des patients dialysésQuasiment tous les patients atteints d'une insuffisance rénale chronique au point d'être dialysés ont des troubles du métabolisme phosphocalcique. Ces troubles sont liés d'une part à une diminution de l'élimination rénale du phosphore, et d'autre part, à une diminution de la synthèse par le rein du calcitriol, la forme active de la vitamine D, d'où une diminution de l'absorption digestive du calcium (1). L'augmentation de la concentration sanguine en phosphore et la diminution de la concentration sanguine en calcium qui en résultent, augmentent la sécrétion par les glandes parathyroïdes de la parathormone (PTH). La PTH est une hormone qui diminue la concentration sanguine en phosphore et augmente celle de calcium (1,2). L'augmentation de la sécrétion de PTH (alias hyperparathyroïdie) contribue à maintenir la calcémie et la phosphorémie à des valeurs normales. Mais cela est obtenu au prix d'une action délétère sur les os, car la PTH stimule l'activité des ostéoblastes et des ostéoclastes, d'où une accélération du renouvellement osseux avec production d'os de mauvaise qualité. Cela participe à l'apparition de troubles osseux chez les patients insuffisants rénaux, avec notamment des douleurs osseuses et des fractures ; et conduit à des dépôts calciques dans les parois vasculaires, associés à des complications cardiovasculaires (1,2).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
DiversCinacalcet - Mimpara°. Hyperparathyroïdie primaire : pour de très rares patients symptomatiques chez qui la chirurgie ne serait pas réalisable ?