Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2023 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Les décongestionnants par voie orale ou nasale (l'éphédrine, la naphazoline, l'oxymétazoline, la pseudoéphédrine, le tuaminoheptane ; ainsi que la phényléphrine et la xylométazoline (non commercialisées en France)) sont des sympathomimétiques vasoconstricteurs. Ils exposent à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels (poussées hypertensives, accidents vasculaires cérébraux, troubles du rythme cardiaque dont fibrillations auriculaires), des colites ischémiques et des neuropathies optiques ischémiques, effets indésirables disproportionnés pour des médicaments destinés à soulager des troubles bénins et d'évolution rapidement favorable tels que ceux du rhume.
Note : La phényléphrine par voie ophtalmique est parfois une option comme mydriatique (n° 387 p. 14).
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L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus
LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2024" Rev Prescrire 2023 ; 43 (482) : 934-945. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2023