Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2021 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Le piracétam (Nootropyl° ou autre), un "psychostimulant", est autorisé dans diverses situations cliniques dont les vertiges, les déficits cognitifs et neurosensoriels des personnes âgées, la dyslexie chez les enfants, et les myoclonies d'origine corticale. Dans ces situations, le piracétam n'a pas d'efficacité clinique établie, mais il expose à des hémorragies, des nervosités, des agitations, des prises de poids. Dans les vertiges, les déficits cognitifs et neurosensoriels et la dyslexie, on ne connaît pas de médicament avec une balance bénéfices-risques favorable. Dans les myoclonies d'origine corticale, l'acide valproïque (Dépakine° ou autre), et le clonazépam (Rivotril°), deux antiépileptiques, sont des options.
Ressources documentaires Prescrire
- "Nootropyl° injectable : le retour" Rev Prescrire 2008 ; 28 (294) : 260. (pdf, réservé aux abonnés)
- "SMR "insuffisant" : déremboursements bienvenus. "Vasodilatateurs"" Rev Prescrire 2012 ; 32 (342) : 260-261. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Médicaments "antivertigineux" dans les vertiges positionnels paroxystiques bénins" Rev Prescrire 2020 ; 40 (443) : 677. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
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Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2022" Rev Prescrire 2021 ; 41 (458) : 935-947. (pdf, accès libre)
©Prescrire 1er décembre 2021