Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2022 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Dans l'ostéoporose, quand les moyens autres que médicamenteux et l'apport de calcium et de vitamine D sont d'efficacité insuffisante, l'acide alendronique (Fosamax° ou autre), voire le raloxifène (Evista° ou autre) en alternative, ont une meilleure balance bénéfices-risques pour diminuer la fréquence des fractures cliniques, malgré leurs limites importantes. Dans la "perte osseuse", on ne connaît pas de médicament satisfaisant. Le romosozumab (Evenity° - non commercialisé en France) est autorisé dans l'ostéoporose postménopausique sévère sur la base d'un essai chez plusieurs milliers de femmes montrant une réduction faible du risque de fracture clinique par rapport à l'acide alendronique. En contrepartie, il expose peut-être les femmes à un risque cardiovasculaire accru, avec un surcroît de mortalité chez celles âgées de plus de 75 ans.
Ressources documentaires Prescrire
- "Romosozumab - Evenity°. Ostéoporose postménopausique sévère : peut-être un surcroît de mortalité et d'accidents cardiovasculaires pour une efficacité peu différente de celle de l'acide alendronique" Rev Prescrire 2020 ; 40 (445) : 814-815. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
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Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2023" Rev Prescrire 2022 ; 42 (470) : 936-948. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2022