Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2022 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Divers médicaments utilisés comme myorelaxants n'ont pas d'efficacité démontrée au-delà de celle d'un placebo mais exposent les patients à des effets indésirables parfois graves. Un médicament efficace sur la douleur est une meilleure option, d'abord le paracétamol, en maîtrisant sa posologie, voire l'ibuprofène ou le naproxène. Le méthocarbamol (Lumirelax°) expose à de nombreux effets indésirables, notamment des troubles digestifs et des atteintes cutanées (dont des angiœdèmes).
Ressources documentaires Prescrire
- "Décontracturants musculaires : une réévaluation non suivie d'effets" Rev Prescrire 2007 ; 27 (282) : 258. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Médicaments à SMR "insuffisant" : déremboursements bienvenus. Antalgiques-médicaments en rhumatologie" Rev Prescrire 2011 ; 31 (338) : 898. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Méthocarbamol : l'ANSM restreint son utilisation au lieu d'un retrait du marché Rev Prescrire 2022 ; 42 (468) : 741. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
|
Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2023" Rev Prescrire 2022 ; 42 (470) : 936-948. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2022