Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2022 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Divers médicaments utilisés comme myorelaxants n'ont pas d'efficacité démontrée au-delà de celle d'un placebo mais exposent les patients à des effets indésirables parfois graves. Un médicament efficace sur la douleur est une meilleure option, d'abord le paracétamol, en maîtrisant sa posologie, voire l'ibuprofène ou le naproxène. La méphénésine par voie orale (Décontractyl° - non commercialisé en France) expose à des somnolences, des nausées, des vomissements, des réactions d'hypersensibilité (dont des éruptions cutanées et des chocs anaphylactiques), et des abus et dépendances ; la pommade à base de méphénésine (Décontractyl baume° - non commercialisé en France) expose à des atteintes cutanées graves, dont des érythèmes polymorphes et des pustuloses exanthématiques aiguës généralisées.
Ressources documentaires Prescrire
- "Méphénésine : choc anaphylactique et pustulose exanthématique aiguë généralisée" Rev Prescrire 2011 ; 31 (337) : 830. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Méphénésine : abus et dépendances" Rev Prescrire 2013 ; 33 (353) : 192-193. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Méphénésine : balance bénéfices-risques défavorable" Rev Prescrire 2018 ; 38 (414) : 259. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Dans l'actualité - Exit Décontractyl° (méphénésine)" Rev Prescrire 2019 ; 39 (430) : 584. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
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Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2023" Rev Prescrire 2022 ; 42 (470) : 936-948. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2022