Glatiramère : réactions anaphylactiques, parfois des années après le début du traitement
Le glatiramère (Copaxone° ou autre) est un mélange de polypeptides. En France, il est autorisé par voie sous-cutanée chez les patients atteints d'une forme dite récurrente-rémittente de sclérose en plaques (c'est-à-dire évoluant par poussées espacées de périodes de rémission plus ou moins complète des symptômes et de durée plus ou moins longue). Dans cette situation, sa balance bénéfices-risques n'est pas plus favorable que celle d'un interféron bêta (Avonex°, Rebif°, Betaferon° ou autre), mais son profil d'effets indésirables est différent. Le glatiramère expose surtout à des réactions locales au point d'injection (érythèmes, douleurs, indurations, prurits, œdèmes inflammatoires, nécroses cutanées, lipodystrophies), ainsi qu'à des réactions systémiques autres qu'allergiques dans les minutes qui suivent l'injection (vasodilatations, douleurs thoraciques, dyspnées, palpitations, tachycardies), généralement transitoires et d'évolution spontanément favorable. Il expose aussi à des réactions allergiques de type anaphylactique dont le traitement repose sur l'adrénaline (1)