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Poussée d'urticaire : repérer les signes de gravité et soulager

Chez les patients gênés par une poussée d'urticaire aiguë, il importe surtout de repérer une réaction anaphylactique. Dans les autres situations, le choix des traitements dépend de l'intensité des démangeaisons, qui disparaissent en général spontanément en quelques heures.

Une poussée d'urticaire se caractérise par l'apparition rapide d'une éruption cutanée prurigineuse, qui ressemble à celle provoquée au contact d'une ortie. Les papules apparaissent brusquement puis disparaissent le plus souvent sans séquelle en quelques heures. Les causes sont très diverses : infectieuses surtout chez les enfants, médicamenteuses (produits de contraste iodés, opioïdes, antibiotiques), alimentaires (tomates, fraises), liées à des facteurs physiques (eau, exposition à des variations de température, rayonnement solaire, pressions ou vibrations), etc.

Chez certains patients, la poussée d'urticaire est d'origine allergique et s'accompagne parfois d'une atteinte plus profonde de la peau ou des muqueuses, avec des douleurs plutôt que des démangeaisons. L'urticaire allergique s'accompagne parfois de signes de gravité à détecter, notamment  troubles cardiorespiratoires aigus (difficultés à respirer, chute importante de tension, syncope), et extension des lésions d'urticaire avec gonflement des lèvres, de la langue, du cou. La présence de ces signes rend très probable une réaction anaphylactique et justifie le traitement sans délai par injection intramusculaire d'adrénaline.

En l'absence de signe de gravité, il s'agit surtout de limiter les facteurs d'irritation et de soulager les démangeaisons par des mesures simples : contact avec le froid, tapoter ou frotter doucement les zones de prurit plutôt que les gratter. Les médicaments n'ont pas une efficacité importante. Parfois, un émollient, notamment à base de vaseline, peut être utile, voire un antihistaminique H1 oral tel que la cétirizine (Zyrtec° ou autre) ou la loratadine (Clarityne° ou autre), et, quand la gêne reste intense malgré ces mesures, un corticoïde oral.

©Prescrire 1er avril 2021

• Texte complet : 

"Poussée d'urticaire" Rev Prescrire 2021 ; 41 (450) : 278-284. Réservé aux abonnés.

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Voir aussi :

Traitement d'une réaction
anaphylactique
Rev Prescrire 2021 ;
41 (450) : 282-283.
Pdf, réservé aux abonnés

Démangeaisons liées
à une affection de la peau :
efficacité des anti-H1 oraux
démontrée seulement
dans l'urticaire
(Février 2019)
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