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Conjonctivite allergique saisonnière : soins de premier choix

La diminution de l'exposition aux pollens et les lavages oculaires fréquents permettent de limiter l'irritation oculaire. Le cromoglicate de sodium en collyre est le médicament de premier choix, et la lévocabastine est une alternative.

Une conjonctivite allergique saisonnière est un trouble bénin, mais parfois gênant, rythmé par les saisons et provoqué par le contact de pollens avec les conjonctives (les membranes muqueuses qui tapissent l'intérieur des paupières) d'une personne allergique à ces pollens. Les conjonctivites allergiques saisonnières sont particulièrement fréquentes chez les adultes jeunes.

Le plus souvent, une conjonctivite allergique affecte les deux yeux, avec des démangeaisons oculaires, des sensations de brûlure, un larmoiement non purulent, une rougeur, un œdème de la conjonctive, des paupières parfois gonflées. En France, les pollens allergisants sont notamment : au printemps, les pollens de bouleau, noisetier, chêne ; au début de l'été, les pollens de graminées et de pariétaire ; à la fin de l'été, les pollens d'ambroisie et de plantain.

Réduire l'exposition aux pollens allergisants, notamment par des lavages oculaires fréquents avec du sérum physiologique, est utile pour limiter l'irritation oculaire.

Le cromoglicate de sodium en collyre, présenté en unidose ou en flacon sans conservateur (Opticron unidose° ou autre), est le médicament de premier choix. Un antihistaminique H1 en collyre sans conservateur tel que la lévocabastine (Lévophta°) est une alternative.

Quand les symptômes restent très gênants, un antihistaminique H1 non atropinique par voie orale tel que la cétirizine (Cétirizine Sandoz° ou autre) ou la loratadine (Clarytine° ou autre) est parfois utile.

Les corticoïdes en collyre sont à écarter, tout comme les antihistaminiques H1 du groupe des phénothiazines par voie orale, en raison d'effets indésirables disproportionnés.

©Prescrire 1er septembre 2020

• Texte complet : 

"Conjonctivite allergique saisonnière" Rev Prescrire 2020 ; 40 (443) : 679-682. Réservé aux abonnés.

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