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Infections urinaires basses au premier trimestre de grossesse : la fosfomycine (Monuril°, Uridoz° ou autre) est une option

Lors d'une infection urinaire basse, la fosfomycine trométamol (Monuril°, Uridoz° ou autre) est une option au cours du premier trimestre de grossesse, notamment en raison de sa facilité d'utilisation, en prise unique.

La fosfomycine trométamol (Monuril°, Uridoz° ou autre) est un antibiotique utilisé dans certaines infections urinaires, dont la prise en dose unique rend l'utilisation facile et pratique.

Courant 2019, le Centre de pharmacovigilance de Toulouse a analysé de nouvelles données portant sur environ 5 900 femmes enceintes exposées à la fosfomycine trométamol, dont environ 2 600 au cours du 1er trimestre. Il n'a pas été mis en évidence de risque augmenté de malformations chez les enfants de femmes ayant été exposées à ce médicament.

Par ailleurs, il n'apparaît pas de risque particulier avec l'utilisation d'amoxicilline, avec (Clamoxyl° ou autre) ou sans (Augmentin° ou autre) acide clavulanique, au vu du suivi de plusieurs milliers de femmes enceintes exposées pendant le premier trimestre de grossesse. Le céfuroxime (Zinnat° ou autre) et l'amoxicilline + acide clavulanique ont en général une efficacité clinique proche de celle d'une prise unique de fosfomycine trométamol. Le céfuroxime expose la mère à moins de troubles digestifs, sans danger particulier connu pour l'enfant. Le pivmécillinam (Selexid°) est encore peu évalué.

Ces données confirment que, en cas d'infection urinaire basse chez une femme enceinte, la prise unique de fosfomycine est une option à retenir au premier trimestre.

En sachant que l'évaluation des effets à long terme de l'exposition in utero aux divers antibiotiques est encore sous-développée en 2020.

©Prescrire 1er mars 2020

"Fosfomycine trométamol et grossesse : nouvelles données à prendre en compte" Rev Prescrire 2020 ; 40 (437) : 193-194. (pdf, réservé aux abonnés)

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Voir aussi :

Fosfomycine trométamol
chez les femmes enceintes :
beaucoup d'inconnues
Rev Prescrire 2018 ;
38 (421) : 831-833.
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