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Brûlure cutanée superficielle : évaluer, traiter, surveiller

Lors d'une brûlure cutanée superficielle peu étendue due à la chaleur, une surveillance et d'éventuels soins apaisants sont souvent suffisants.

Les brûlures cutanées dues à la chaleur sont graves quand elles sont étendues ou profondes, ou quand leurs localisations sont à risque de séquelles infectieuses ou fonctionnelles. Les brûlures cutanées sont plus graves chez les nourrissons, et chez les personnes âgées de plus de 60 ans que dans la population générale.

Les premiers soins d'une brûlure cutanée superficielle (brûlures dites du premier ou deuxième degré) visent à soulager la douleur et à éviter une aggravation. Ils consistent à refroidir la zone brûlée sous l'eau et à la protéger, sans appliquer de produit susceptible de gêner l'évaluation de la gravité de la brûlure.

Après évaluation de la gravité de la brûlure, les soins d'entretien consistent à nettoyer régulièrement la zone brûlée et à appliquer un pansement pour protéger la brûlure des infections, atténuer la douleur et favoriser la cicatrisation. Quand l'intensité de la douleur liée à la brûlure ou aux soins le justifie, notamment lors de brûlures cutanées étendues, un antalgique est à proposer.

Les brûlures graves justifient des soins hospitaliers : brûlures étendues à plus de 10 % de la surface de peau des enfants et des adultes (plus de 5 % chez les nourrissons) ; brûlures profondes indolores avec rougeur ne blanchissant pas à la pression, d'un aspect décoloré ou cireux ; brûlures localisées dans des zones à risque (face, mains, organes génitaux, plante des pieds, aisselles, périnée, etc.) ; inhalation de gaz brûlants.

©Prescrire 1er février 2020

"Brûlure cutanée superficielle due à la chaleur" Rev Prescrire 2020 ; 40 (436) : 126-130. (pdf, réservé aux abonnés)

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