prescrire.org > Tous les articles en Une > Les 100 derniers > Syndrome coronarien aigu : agir en attendant une unité mobile hospitalière

Article en Une

Chaque mois, la Rédaction publie des informations en accès libre.

Les 100 derniers :  1 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90

Syndrome coronarien aigu : agir en attendant une unité mobile hospitalière

Face à un syndrome coronarien aigu, l'accès à des soins de qualité repose sur la coordination entre les soignants de premier recours et les équipes d'urgence via le centre 15.

Un syndrome coronarien aigu se caractérise par un manque d’oxygénation du muscle du cœur (myocarde), provoqué par un arrêt ou une insuffisance de la circulation dans une ou plusieurs artères coronaires obstruée(s) par un caillot sanguin.

Dans son numéro de juillet, Prescrire fait le point sur le rôle du médecin appelé en urgence pour travailler en synergie avec les autres acteurs de soins.

Face à des signes cliniques évoquant un possible syndrome coronarien aigu, il lui faut d’abord appeler le centre dédié aux urgences médicales (en France : le centre 15) et transmettre rapidement au médecin régulateur les informations nécessaires à une coordination efficace entre les divers acteurs : soignants de premier recours, équipes d’intervention de proximité telles que les pompiers, équipe de l’unité mobile hospitalière et équipe de coronarographie interventionnelle.

En attendant l’unité mobile hospitalière, plusieurs gestes sont à entreprendre dans le cas général : évaluer la gravité de la situation ; si possible faire un électrocardiogramme (ECG) dans les 10 minutes ; demander la mise à disposition d’un défibrillateur par les pompiers ou par un proche ; si possible poser un cathéter intraveineux périphérique ; donner de l’aspirine à faible dose (à visée antiagrégante), et de la morphine en cas de douleur intense.

La revascularisation coronaire et donc la prévention de conséquences graves pour le patient dépendent notamment du type de syndrome coronarien aigu, de la durée écoulée depuis le début de la douleur, du délai d’appel aux urgences médicales, et des moyens et délais de transports vers une structure spécialisée.

©Prescrire 1er juillet 2019

"Agir face à un probable syndrome coronarien aigu" Rev Prescrire 2019 ; 39 (429) : 515-522. (pdf, réservé aux abonnés)

Partager Partager sur Facebook Partager sur Twitter
Partager
Partager sur Facebook Partager sur Twitter

 
Lire le texte complet
Pdf, réservé aux abonnés

Voir aussi :

Signes de syndrome
coronarien aigu
Rev Prescrire 2017 ;
37 (402) : 283-285.
Pdf, réservé aux abonnés