Du dépistage à la biopsie
- La prostate fabrique entre autres une substance appelée PSA : "Prostate Specific Antigen" ou antigène spécifique de la prostate. On peut la doser dans le sang, et son taux augmente en cas de maladie de la prostate : cancers, mais aussi hypertrophie bénigne (alias adénome). Certaines maladies telles que des cancers du sein, du côlon, des bronches, peuvent aussi entraîner une augmentation du taux de PSA, de même que diverses situations banales (âge, inflammation de la prostate, etc.). Enfin, ce taux varie parfois au cours du temps chez la même personne, sans raison apparente.
- On considère en général qu’un taux de PSA dans le sang est anormal lorsqu’il dépasse 4 nanogrammes par millilitre (ng/ml). Pour chercher un cancer de la prostate en cas de PSA élevé, on prélève des fragments de prostate à l’aide d’une aiguille, à travers la paroi du rectum. Cette ponction-biopsie provoque parfois un saignement dans les urines ou le sperme, de la fièvre, des douleurs, des difficultés à uriner ou des infections.
- Sur 10 hommes qui ont un PSA anormalement élevé, 7 n’ont pas de cancer : ce sont des “faux positifs”. Inversement, il existe des cancers de la prostate avec un PSA normal : ce sont des “faux négatifs”. De même, parfois, la ponction-biopsie est faussement négative, et peut rassurer à tort….
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© Prescrire 1er septembre 2011
"PSA et dépistage des cancers de la prostate" : Rev Prescrire 2011 : 31 (335) : 692. (pdf, réservé aux abonnés)