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Éruptions cutanées de type acné : des médicaments parfois impliqués

Des médicaments divers aggravent parfois une acné ou sont à l’origine d’éruptions de type acné, généralement réversibles à l’arrêt du traitement.

• Fréquente chez les adolescents et les jeunes adultes, l’acné est caractérisée par la présence de comédons (petits bouchons cornés dans les orifices des follicules sébacés de la peau) et le développement de microkystes à l'origine de lésions inflammatoires typiques, dans des zones spécifiques telles que le visage et les parties supérieures du thorax. L’évolution est le plus souvent favorable, bien que parfois prolongée. Dans de rares cas, l’acné est sévère et constitue un handicap social important, à l’origine de troubles anxieux, d’une altération de la confiance en soi, de dépressions, voire de suicides.

• Les éruptions acnéiformes sont à distinguer de l’acné par l'absence de comédons. Elles sont parfois associées à des maladies (dysfonctionnement des ovaires ou des glandes surrénales, infections fongiques, etc.), à des médicaments ou à des toxiques.

• Prescrire précise dans son numéro de mai qu’une origine médicamenteuse est à évoquer devant un début brutal, des localisations atypiques, l’absence de comédon, un âge inhabituel pour une acné débutante, une non-réponse au traitement antiacnéique bien mené. Les médicaments impliqués sont nombreux et divers : médicaments à visée hormonale (contraception, traitement anti-thyroïdien ou pour la ménopause, etc.), anticancéreux, antiépileptiques, immunodépresseurs, corticoïdes locaux, anti-infectieux, etc.

• Il importe d’identifier les traitements en cause car ces éruptions acnéiformes sont le plus souvent réversibles à leur arrêt, parfois en plusieurs mois.

©Prescrire 1er mai 2010

"Éruptions acnéiformes d'origine médicamenteuse" Rev Prescrire 2010 ; 30 (319) : 349-352. (pdf, réservé aux abonnés)

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