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Maladie de Parkinson : en rester aux traitements classiques

Dans la maladie de Parkinson débutante, les agonistes dopaminergiques, notamment la bromocriptine (Parlodel° ou autre), restent le traitement de référence.

Chez les patients parkinsoniens, les agonistes dopaminergiques par voie orale, en premier lieu la bromocriptine (Parlodel° ou autre), sont efficaces et permettent de retarder le recours à la lévodopa. Leurs effets indésirables sont essentiellement digestifs et psychiques. À un stade avancé de la maladie, les agonistes dopaminergiques sont utilisés en association avec la lévodopa, pour en éviter les complications motrices.
Dans son numéro d'octobre, la revue Prescrire montre que la rotigotine (Neupro°), un agoniste dopaminergique commercialisé sous forme de dispositifs transdermiques, est d'une efficacité plutôt inférieure à celle des agonistes dopaminergiques par voie orale. Ses effets indésirables généraux sont ceux des agonistes dopaminergiques, auxquels s'ajoutent des réactions locales. Ces dispositifs nécessitent un renouvellement quotidien ainsi qu'une adaptation délicate des doses sur plusieurs semaines pour chaque patient.
Au total, ce médicament constitue une régression thérapeutique en raison de sa moindre efficacité et de son surcroît d'effets indésirables. Sa mise sur le marché est regrettable.

©Prescrire 1er octobre 2007

"Rotigotine (Neupro°)" Rev Prescrire 2007 ; 27 (288) : 729. Télécharger (pdf, 293 Ko).