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Entorse simple de cheville : examen clinique puis traitement par immobilisation brève

Un examen clinique précis suffit pour distinguer les entorses simples des fractures, sans radiographie. L'immobilisation partielle de courte durée avec appui précoce du pied est suffisante pour soigner la majorité des entorses simples de cheville.

Une entorse est une lésion traumatique d'une articulation, suite à une distorsion brusque avec élongation et parfois arrachement des ligaments, sans déplacement permanent des articulations. 90 % des entorses simples de cheville touchent le ligament latéral externe. Dans son numéro de février, la revue Prescrire actualise des recommandations françaises sur la prise en charge des entorses simples de cheville.
Après un interrogatoire médical visant à préciser les circonstances de survenue et le contexte, un examen clinique précis et méthodique permet d'éliminer les fractures sur l'absence de 4 signes cliniques, sans effectuer de radiographie.
En l'absence de fracture associée, quelle que soit la gravité de l'entorse, la prise en charge initiale est fonctionnelle et symptomatique : antalgiques (paracétamol), décharge du membre (cannes anglaises), immobilisation partielle de courte durée (3 à 5 jours). Selon la douleur et l'impotence, l'immobilisation partielle pourra être effectuée par chevillère élastique, bandage, strapping ou orthèse stabilisatrice.
Après 3 à 5 jours, un second examen clinique permet de réévaluer le traitement, d'entreprendre une rééducation, voire d'effectuer des radiographies si nécessaire.

©Prescrire 1er février 2004

"Reconnaître et traiter les entorses simples de cheville " Rev Prescrire 2004 ; 24 (247) : 129-134. Télécharger (pdf, 169 Ko).