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Faire progresser les politiques de santé

Victimes de médicaments - sortir du déni sociétal

Victimes de médicaments - sortir du déni sociétal : En résumé

  Dans l'Union européenne, les victimes d'effets indésirables graves de médicaments continuent à éprouver de grandes difficultés à être reconnues comme telles. Il est temps d'agir.


DES (diéthylstilbestrol), Vioxx°, Mediator°, Dépakine°, pilules dites de 3e ou 4e génération : ces médicaments, parmi bien d'autres, évoquent des effets indésirables parfois dramatiques à l'échelle individuelle, et sur l'entourage des victimes.

Dans l'Union européenne, les victimes d'effets indésirables graves de médicaments continuent à éprouver de grandes difficultés à être reconnues comme telles. Il est temps de prendre conscience du caractère inacceptable de cette situation, et d'agir.

Une meilleure reconnaissance des victimes de médicaments contribuerait à responsabiliser davantage l'ensemble des acteurs de santé – firmes pharmaceutiques, soignants, et autorités sanitaires – , et à améliorer la qualité des soins.

En France, plusieurs associations de victimes et collectifs interassociatifs se mobilisent, en lien avec des juristes spécialisés en droit médical.

Afin d'améliorer la situation des victimes, ils proposent notamment :

  • la création d'un fonds d'indemnisation "produits de santé" spécifique, notamment financé par les firmes pharmaceutiques et géré par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) ;
  • la mise en place d'actions de groupe en santé efficaces, afin de rendre la voie contentieuse plus accessible aux victimes.

©Prescrire Janvier 2017