Revue Prescrire, article en une, sclérose en plaques septembre 2007
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Sclérose en plaques :
Interféron bêta pour certaines formes graves
 

Les fortes attentes des patients qui voient leur handicap s'aggraver, ne doivent pas faire oublier qu'aucun des traitements de fond proposés n'a d'efficacité clinique importante, alors qu'ils exposent à des effets indésirables graves.

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Sclérose en plaques : interféron bêta pour certaines formes graves
Rev Prescrire 2007 ; 27 (287) : 677-682.
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Malgré les nombreux traitements "de fond" proposés dans la sclérose en plaques, les résultats cliniques de leurs évaluations s'avèrent décevants : faible efficacité sur la fréquence des poussées, peu d'efficacité démontrée sur l'évolution du handicap, en balance avec des effets indésirables graves et une absence d'évaluation à long terme.

Les attentes sont fortes pour les patients atteints de sclérose en plaques, et leur entourage, qui réalisent que leur handicap s'aggrave. Cependant, la difficulté du diagnostic et la diversité des évolutions doit faire examiner avec beaucoup de circonspection les résultats préliminaires des essais des nombreuses substances proposées et en cours d'évaluation.

En attendant mieux, et à côté du traitement symptomatique soigneusement adapté à l'évolution, l'interféron bêta est utile dans certains cas, sous réserve que les patients en supportent les effets indésirables.

L'utilisation du glatiramère, des immunoglobulines intraveineuses, de la mitoxantrone ou du natalizumab n'est pas justifiée actuellement dans le traitement de fond de la sclérose en plaques, en dehors d'essais cliniques.

©La revue Prescrire 1er septembre 2007
Rev Prescrire 2007 ; 27 (287) : 677-682.