Hypertrophie bénigne de la prostate :
Ne pas précipiter les interventions thérapeutiques |
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Anatomiquement, l'hypertrophie bénigne de
la prostate est fréquente chez les hommes qui vieillissent,
mais ceux qui se plaignent de symptômes sont beaucoup moins
nombreux. |
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Pour
en savoir plus |
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Hypertrophie bénigne de la prostate :
Ne pas précipiter les interventions thérapeutiques
Rev Prescrire 2004 ; 24 (252) : 532-535.
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Dutastéride (Avodart°)
En urologie : pas mieux que le finastéride
Rev Prescrire 2004 ; 24 (252) : 485-488.
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Résumé
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L'hypertrophie
bénigne de la prostate est une affection fréquente chez
les hommes qui vieillissent, mais ses conséquences cliniques
sont très variables d'un individu à l'autre. Les complications
graves, du type rétention aiguë d'urine ou insuffisance
rénale, sont rares.
Face à
un patient qui présente une hypertrophie bénigne de
la prostate plus ou moins gênante, quatre attitudes
sont possibles : une simple surveillance sans traitement ; un
traitement médicamenteux ; un traitement chirurgical ; un traitement
instrumental non chirurgical.
Un traitement
n'est pas justifié si les symptômes sont légers :
on ne traite pas une prostate hypertrophiée, mais un patient
plus ou moins gêné. La surveillance échographique
du volume de la prostate n'a pas d'intérêt en raison
de l'absence de parallélisme anatomoclinique.
Quand un traitement
est jugé préférable du fait de symptômes
gênants, le choix le plus cohérent, en première
ligne, est un traitement médicamenteux, d'efficacité
modérée mais dont les risques sont limités.
Parmi les trois
types de techniques chirurgicales utilisables, la référence
est la résection transurétrale ; l'incision cervicoprostatique
est recommandée pour les prostates de faible volume (moins
de 40 ml) . l'adénomectomie traditionnelle est à
envisager pour les adénomes très volumineux.
Les autres techniques
instrumentales ne devraient être utilisées que dans le
cadre d'essais cliniques afin d'évaluer leur balance bénéfices-risques.
©La revue Prescrire 1er août 2004
Rev Prescrire 2004 ; 24 (252) : 532-535 (23 références).
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