Revue Prescrire, article en une, indépendance mars 2004
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Liberté d'agir
 
Seule l'indépendance financière donne la liberté d'agir. Merci aux 27 000 abonnés à la revue Prescrire dont la confiance lui permet de poursuivre et développer l'œuvre commune.
Pour en savoir plus
 

Les finances de la revue Prescrire
Comme chaque année, l'Association Mieux Prescrire publie les résultats de l'exercice passé, clos au 31 août 2003, et les prévisions pour l'exercice 2003-2004
Faits et chiffres
Bilan de l'année 2003

(pdf, 110 Ko)
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Qui est Prescrire : financement
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Liberté d'agir
(pdf, 41 Ko)
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« Merci de garder votre liberté, et donc notre liberté… », « Plus vous serez indépendants et libres dans vos jugements, plus vous serez forts dans le contexte actuel… », etc. Les messages d'encouragements des abonnés à la revue Prescrire illustrent une évidence : seule l'indépendance financière donne la liberté d'agir en fonction de la qualité, et permet d'accomplir dignement une vraie mission de santé.

Ce n'est que grâce à son indépendance totale, permise par 27 000 abonnés et une équipe pugnace, bien organisée, que la revue Prescrire remplit sa mission au service de soins de qualité.

À la fin des années 1970, les fondateurs de la revue ont fait de l'indépendance la condition sine qua non de leur projet.

L'indépendance financière vis-à-vis des firmes pharmaceutiques fut intégrale dès le premier jour. Il a fallu 12 ans de travail (de 1980 à 1991) pour conquérir l'indépendance financière totale ; c'est-à-dire pouvoir se passer de la subvention de lancement accordée par l'État, et ne dépendre que de l'apport des abonnés. Depuis cette date (1992), il a fallu encore beaucoup de travail pour préserver cette indépendance totale, comme en témoignent les budgets successifs présentés chaque année dans la revue (Pour lire le budget 2003 (pdf, 110 Ko) : Cliquez ici).

Le refus de tout financement industriel, c'est une condition sine qua non de la liberté d'agir dans l'intérêt collectif. Cette règle fondamentale vaut aussi bien pour les individus que pour les collectivités, pour les structures d'État ou parapubliques, pour les professionnels de santé (universitaires et hospitaliers inclus), pour les patients et consommateurs (associations de malades, etc.).

Il faut aujourd'hui le clamer : NON MERCI…, JE PRÉFÈRE LA LIBERTÉ. La liberté d'agir selon l'intérêt premier des patients.

©La revue Prescrire 1er mars 2004