Revue Prescrire, article en une, gants et protections manuelles avril 2006
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Soigner avec des gants :
En complément du lavage des mains
 
Le port de gants, quel qu'en soit le type, est une mesure d'hygiène complémentaire au lavage des mains : il faut se laver les mains avant d'enfiler les gants et après les avoir ôtés.
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Soigner avec des gants : en complément du lavage des mains
Rev Prescrire 2006 ; 26 (271) : 282-285.
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Les différents types de gants et protections manuelles à usage médical
Rev Prescrire 2006 ; 26 (271) : 284.
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Le port de gants s'intègre dans les mesures d'hygiène de base pour lutter contre la transmission des agents infectieux via les mains des soignants. Les principales recommandations sont consensuelles vis-à-vis de leur usage. Elles soulignent comme principe qu'il est préférable de considérer tout patient comme potentiellement contaminé. Le port des gants est recommandé dès qu'il y a un risque de contact avec du sang, des liquides biologiques, les muqueuses ou la peau lésée d'un patient.

Le port de gants ne dispense pas des mesures d'hygiène de base : lavage systématique des mains avant leur mise en place, et après leur retrait. Les gants souillés sont susceptibles de contaminer l'environnement. Ils doivent être considérés et éliminés comme des déchets de soins à risque infectieux.

La fréquence de changement des gants dépend de la durée du soin et des traumatismes qu'ils peuvent avoir subis au cours du soin.

Il existe de nombreux types de gants sur le marché : gants stériles pour des soins aseptiques ; gants non stériles pour protéger les mains du soignant des contaminations lors du contact avec du sang ou des liquides biologiques, sans besoin d'asepsie. Les gants en matière fine et fragile ne sont adaptés qu'à des soins de très courte durée.

Des études ont montré que le port systématique de gants non stériles lors des soins contribue à réduire la transmission d'agents infectieux au sein d'institutions.

Le port de gants n'est pas considéré comme nécessaire pour les soins courants, si les mains du soignant ne rentrent pas en contact avec des produits d'origine biologique.

©La revue Prescrire 1er avril 2006
Rev Prescrire 2006 ; 26 (271) : 282-285.