Lorsque la température
ambiante est élevée, la prévention des coups
de chaleur nécessite de repérer, surtout chez les personnes
les plus à risque, les premiers signes d'affection liée
à la chaleur : rash cutané, pertes de connaissance,
crampes, céphalées, irritabilité, troubles du
comportement, confusion, fasciculations.
Dès ce
stade, un refroidissement et une réhydratation orale ou intraveineuse
sont justifiés.
D'une manière
générale, sans attendre les premiers signes d'alerte,
des actions susceptibles de contribuer à éviter la survenue
d'un coup de chaleur sont souhaitables :
- révision des posologies médicamenteuses, voire arrêt
temporaire de certains traitements ;
- surveillance accrue des personnes isolées, des grabataires
ou des personnes à autonomie limitée ;
- encouragement des personnes dont la résidence est particulièrement
exposée à aller dans un endroit plus frais au moins
une partie de la journée ;
- conseils d'adaptation vestimentaire, d'hydratation, d'humidification
de la peau à la température ambiante et d'adaptation
des exercices physiques.
©La revue Prescrire 15 juillet 2004
Rev Prescrire 2004 ; 24 (252) : 526-532
(28 références).
|