| Prévention et traitement du choléra :
hygiène et réhydratation |  | | |
| Comme souvent en infectiologie, la prévention individuelle
repose avant tout sur le respect strict de règles d'hygiène simples : se laver les mains et éviter de consommer des aliments, des boissons
ou de l'eau qui pourraient être contaminés. |
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| Pour en savoir
plus | |
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Prévention et traitement du choléra :
hygiène et réhydratation
Rev Prescrire 2005 ; 25 (267) :
842-844.
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Vaccin cholérique (Dukoral°)
Choléra : trop rare chez les voyageurs pour vacciner
Rev Prescrire
2005 ; 25 (267) : 811.
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Voyageurs et prévention des pathologies d'origine
alimentaire
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 Le choléra correspond
à une infection bactérienne intestinale aiguë par Vibrio cholerae.
La transmission est orofécale, notamment par ingestion d'aliments ou d'eau
contaminés.
Il
sévit dans des pays qui ne peuvent garantir un approvisionnement en eau
potable et un assainissement satisfaisant, notamment en Afrique.
L'infection
est asymptomatique dans environ 80 % des cas. Les manifestations cliniques sont
principalement des diarrhées profuses et des vomissements, qui conduisent
parfois, en quelques heures, à une déshydratation sévère
et à la mort.
Le
traitement repose sur la compensation de la déshydratation par des solutions
hydroélectrolytiques, par voie orale ou intraveineuse selon le degré
de déshydratation. Lorsque le traitement adapté est disponible,
la mortalité est inférieure à 1 %.
La
prévention repose sur des mesures d'hygiène et sanitaires de base,
en particulier au niveau individuel, le lavage des mains et l'hygiène alimentaire.
L'intérêt
de la vaccination anticholérique n'est pas suffisant pour la proposer aux
voyageurs, en général très peu exposés. Son efficacité,
seulement partielle, n'est pas assez convaincante pour motiver des investissements
importants que nécessiterait la vaccination de masse des habitants des
zones d'endémie.
©La revue Prescrire 1er décembre
2005
Rev Prescrire 2005 ; 25 (267) : 842-844 (14 références). |
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