Revue Prescrire, article en une, Chimiothérapie anticancéreuse : perte du plaisir de manger, fevrier 2008
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Chimiothérapie anticancéreuse :
perte du plaisir de manger

   
En pratique, mieux vaut prendre en compte ces difficultés alimentaires dans la balance bénéfices-risques des traitements anticancéreux.
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Chimiothérapie anticancéreuse : perte du plaisir de manger
Rev Prescrire 2008 ; 28 (292) : 108-109.
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En juin 2006, en France, l'Institut national du cancer a publié une enquête sur les difficultés alimentaires liées à un traitement par chimiothérapie, menée auprès de 1 843 patients atteints d'un cancer.

Plus d'un tiers des patients ont déclaré avoir moins d'appétit (13 % ont déclaré en avoir beaucoup moins). Environ la moitié des patients ont déclaré avoir ressenti un changement sur la sensation de soif.

La moitié des patients traités depuis 6 mois ont déclaré avoir maigri.

Le traitement anticancéreux a dénaturé la perception du goût des aliments pour la moitié des patients.

Certaines odeurs sont devenues insupportables pour 43 % des patients, notamment les odeurs de parfums et de tabac. Un tiers des patients ont déclaré souffrir de nausées induites par l'odeur perçue sur le lieu de traitement.

Les repas sont devenus désagréables voire redoutés pour de nombreux patients.

Quand il est jugé justifié de poursuivre ce traitement, il reste à aider les patients dans leurs stratégies pour s'alimenter, aérer le lieu de soins et éviter les parfums.

©Prescrire 15 février 2008
Rev Prescrire 2008 ; 28 (292) : 108-109.