Revue Prescrire, article en une, amphétaminiques octobre 2003
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Les amphétaminiques "cachés" :
du sevrage tabagique au diabète
 
Des médicaments apparentés à l'amphétamine sont commercialisés pour des usages (selon leur autorisation de mise sur le marché) autres qu'anorexigènes.
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Les amphétamines "cachés" : du sevrage tabagique au diabète
Rev Prescr 2003 ; 23 (243) : 677-679.
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La saga des anorexigènes amphétamines
Rev Prescr 2003 ; 23 (243) : 672-676.
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La saga des anorexigènes
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Itinéraire mis à jour le 1er octobre 2003 (19 articles)
Les anorexigènes ("coupe-faim") classiques sont des amphétaminiques.

Le bupropion, alias amfébutamone, est commercialisé pour le sevrage tabagique. Son profil d'effets indésirables est de type amphétaminique, avec en particulier des convulsions, auquel s'ajoutent des réactions d'hypersensibilité.

Le benfluorex est commercialisé en France, sous le nom de Mediator°, pour le traitement adjuvant des hypertriglycéridémies et du diabète avec surcharge pondérale. Le manque de données sur ses effets indésirables ne rassure pas. Un cas de valvulopathie grave a été publié.

Des dérivés de l'éphédrine, la noréphédrine alias phénylpropanolamine et la pseudoéphédrine sont utilisés du fait de leurs effets vasoconstricteurs dans des spécialités à visée "décongestionnante" de la sphère ORL. Ils exposent à des risques cardiovasculaires graves. La balance bénéfices-risques de l'éphédrine et des plantes du genre Ephedra dans des préparations magistrales en tant qu'anorexigène est défavorable.

Le méthylphénidate (Ritaline°) est indiqué du fait de ses effets psychostimulants dans la narcolepsie et les troubles déficitaires de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant. Il entraîne parfois une accoutumance marquée et une dépendance physique.

©La revue Prescrire 15 octobre 2003
Rev Prescr 2003 ; 23 (243) : 677-679.