Revue Prescrire, article en une, programmes industriels d'observance septembre 2007
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Programmes "d'accompagnement" des patients
par les firmes pharmaceutiques : non merci !
 
La volonté de mainmise des firmes sur l'information-santé se traduit peu à peu par l'usurpation des missions des autres acteurs de santé.
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Programmes "d'accompagnement" des patients
par les firmes pharmaceutiques : non merci !

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Programmes industriels
"d'observance" : sans justification médicale

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Arguments marketing : extraits choisis
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Témoignages
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Information du public : la clé du marché
janvier 2007
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Episode précédent : l'imposture
janvier 2007
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Malgré l'échec en janvier 2007 d'une première tentative du gouvernement de légaliser, en France, des programmes industriels d'"aide à l'observance", une nouvelle proposition de loi est annoncée.

Les données publiées à ce jour apportent peu de certitudes quant à la pertinence de la notion d'observance ni sur l'efficacité des programmes d'aide à l'observance.

Il n'y a aucune justification médicale aux programmes d'observance industriels recensés en France à ce jour, qui semblent guidés par la volonté d'organiser le sauvetage financier de médicaments à problèmes.

La priorité en termes de santé publique n'est pas de contraindre les patients à poursuivre des traitements lorsqu'ils sont peu efficaces, peu pratiques ou mal tolérés, mais à améliorer ces traitements ou à en choisir d'autres, dont la balance bénéfices-risques est plus favorable.

Les mesures de surveillance des médicaments après AMM ("plans de gestion des risques" et "études post-AMM") existantes ne doivent en aucun cas être amalgamées à ces "programmes industriels d'observance" sous le terme "ombrelle" de "programmes d'accompagnement", au risque d'ôter toute crédibilité aux autorités de santé.

Les "programmes industriels d'observance", forme déguisée de publicité directe auprès du public, doivent rester interdits pour permettre aux patients de se soigner sereinement, avec l'aide des professionnels de santé, de leur entourage et d'autres malades concernés, sans pression d'origine commerciale.

©La revue Prescrire 1er septembre 2007