Le Conseil des ministres de la santé du 3 juin 2003 a repris
une série d'amendements adoptés par les députés,
en faveur de l'intérêt des patients. Mais d'autres
amendements importants, pour la plupart combattus par la Commission
européenne (Direction générale Entreprises),
n'ont pas été repris par les ministres, ou ont été
laissés de côté par manque de disponibilité
des ministres, ou parce que considérés comme des "détails
sans importance".
Ce qui reste à défendre en deuxième
lecture
La deuxième lecture est l'occasion ultime d'expliquer en
quoi certains points sont importants pour les patients, pour l'avenir
de la politique du médicament dans les différents
États membres de l'Union, et pour la solidité à
long terme des firmes pharmaceutiques. Lors de cette deuxième
lecture, le débat ne doit pas se transformer en un marchandage
de mesures visant à préserver les intérêts
industriels à court terme. Il doit conduire le Parlement
et le Conseil à parachever un dispositif législatif
et réglementaire solide, favorable à long terme à
l'ensemble des acteurs concernés, permettant aux citoyens
de l'Union, informés et responsabilisés, de faire
le meilleur usage des véritables progrès thérapeutiques.
Pour contribuer à ce travail des députés et
des ministres, le Collectif Europe et Médicament a listé
les points à réexaminer, proposant pour chacun un
ou plusieurs amendements accompagnés d'une justification.
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Ce qui a d'ores et déjà fait
l'objet d'un accord
Une série de points défendus par le Collectif Europe
et Médicament, dont certains majeurs, ont été
votés par le Parlement et repris par le Conseil des ministres
de la santé. Cette convergence conduit à pouvoir considérer
ces points comme acquis.
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©Collectif Europe et Médicament
1er septembre 2003
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