Revue Prescrire, article en une, Situations courantes d'automédication , septembre 2008
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Les situations d'automédication :
première partie
   
Les situations courantes d'automédication traitées dans le numéro de septembre 2008 de Prescrire.
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Situations courantes d'automédication
Rev Prescrire 2008 ; 28 (299) : 672-688.
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Les situations courantes d'automédication : Réactions cutanées, localisées, aux insectes et aux végétaux
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Médicaments en libre accès : faire les bons choix et privilégier le conseil
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Situations courantes d'automédication : mettre les médicaments à leur place
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Irritations localisées de la peau
• Le principal élément qui calme une irritation localisée de la peau est le temps. Quelques actions simples aident à apaiser, telles que l'application d’eau ou d'émollient.
• Aucun médicament n’a d’efficacité suffisante pour justifier des effets indésirables graves. Mieux vaut éviter les mélanges de substances.

Réactions cutanées, localisées, aux insectes et aux végétaux
• Les réactions cutanées localisées aux insectes et aux végétaux sont en général apaisées par des moyens simples, non médicamenteux.
• L’application d’un émollient, voire d’hydrocortisone, est parfois utile.

Toux gênantes
• La toux est souvent due à une infection virale respiratoire, qui guérit spontanément en quelques jours ou semaines.
• Nourrissons, personnes âgées, personnes malades, toux non typiques d’une infection bénigne : des causes préoccupantes sont à évoquer, et mieux vaut prendre un avis.
• En pratique, pour soulager la toux, mieux vaut en général des boissons et des confiseries que des médicaments “antitussifs”, qui sont peu ou pas efficaces et exposent à plus d’effets indésirables.

Sevrage du tabac
• Cesser de fumer du tabac est toujours difficile, et l’aide médicamenteuse n’est pas la panacée.
• La nicotine aide un peu mieux qu'un placebo ; les autres médicaments ont trop d’effets indésirables.

Mal aux dents chez les adultes et grands enfants
• Dans l’attente de soins dentaires, en traitement d’une douleur dentaire aiguë, un médicament antalgique est très souvent utile : paracétamol ou ibuprofène ; voire codéine + paracétamol s’ils ne suffisent pas, ou si l’ibuprofène a trop d’effets indésirables.
• Chez les femmes enceintes ou susceptibles de l’être : pas d’anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), dangereux pour l’enfant à naître.

Ballonnements intestinaux et flatulences chez les adultes
• Certains édulcorants et les excès de fibres insolubles augmentent la production de gaz intestinaux, sources de ballonnements. Autant les éviter.

Diarrhées aiguës passagères des adultes
• Une diarrhée aiguë mérite une attention particulière en cas de sang, glaire, ou déshydratation, et chez les patients âgés ou immunodéprimés.
• De très nombreux médicaments exposent au risque de diarrhée. D'autre part il n’y a guère d’efficacité à attendre des médicaments sur les diarrhées passagères banales.
• En pratique, 24 heures de patience, hygiène, voire réhydratation orale suffisent dans la grande majorité des cas.

Brûlures d’estomac, remontées acides, chez les adultes
• Brûlures d'estomac et remontées acides sont souvent soulagées par les antiacides.
• Éviter certains aliments et certains médicaments (surtout les anti-inflammatoires non stéroïdiens) espace les récidives.

Le mal des transports
• Les antihistaminiques H1 sédatifs atténuent le mal des transports, mais gare à la somnolence, aux effets indésirables chez les personnes âgées et chez celles ayant déjà un traitement aux effets atropiniques.

©Prescrire 1er septembre 2008
Rev Prescrire 2008 ; 28 (299) : 673-678.