En France, depuis juillet 2008, la vente de certains médicaments est autorisée en "libre accès" au public dans les pharmacies d'officine, pour l'automédication.

Une vingtaine de situations cliniques courantes, et environ 10 fois plus de spécialités pharmaceutiques, sont concernées.

Prescrire a entrepris de rassembler une série d'éléments pertinents pour aider les soignants (et les patients) à gérer ces situations, et répondre aux questions qui se posent :
- Quels sont les points décisifs de l'évolution naturelle des affections ou des troubles en question ?
- Quand vaut-il mieux prendre un avis avant toute chose ?
- Quels sont les éléments-clés de la balance bénéfices-risques des traitements disponibles ?
- Quelle est la place des médicaments dans la prise en charge de ces situations cliniques ?
- Quels médicaments retenir sur sa liste personnelle de traitements à proposer aux patients confrontés à telle ou telle situation ?
- Quels médicaments vaut-il mieux, au contraire, écarter de sa liste ?

Des tableaux indiquent la correspondance entre dénomination commune internationale (DCI) et principaux noms commerciaux.

Nous n'avons pas détaillé les traitements par les plantes, qui ont fait l'objet d'un numéro spécial en août 2007 ; et nous n'avons pas abordé l'homéopathie, dont l'évaluation méthodique ne montre pas d'efficacité supérieure à celle d'un placebo, ce qui est déjà beaucoup.

Une première série de chapitres est publiée dans le numéro 299 (septembre 2008). Cette série se poursuivra dans le numéro d'octobre 2008 de Prescrire.

Après ce tri fondé sur la balance bénéfices-risques, nous aborderons les éléments de praticité et de conditionnement à prendre en compte dans le choix d'une spécialité précise.

©Prescrire 1er septembre 2008
Rev Prescrire 2008 ; 28 (299) : 672.